Le Club Ninja à Limoges : Arts martiaux divers

JUDO





Gigoro Kano

"Souplesse du corps et de l'esprit"


En 1882, âgé de 22 ans, Gigoro Kano crée le "Kodokan" (littéralement : lieu où l'on étudie la voie). La discipline qui y est enseignée se nomme Judo (voie de la souplesse), et consiste en une véritable synthèse de l'ancien Jujitsu, élaborée par Gigoro Kano, dans le double but, d'une part que les écoles martiales traditionnelles ne tombent pas dans l'oubli, et d'autre part de développer une éthique martiale moderne propre à développer les qualités de l'esprit.

Le suffixe Do (équivalent du chinois Tao) traduit la finalité éthique du Judo, considéré d'un point de vue sportif, martial, et traditionnel.

Techniquement, le judo consiste à un travail de projections, clés de bras, étranglements, et divers techniques de contrôle au sol. Le judo se pratique avec un partenaire, dans le respect des principes fondateurs.

Gigoro Kano imposa trois critères d'évaluation des progrès accomplis par les pratiquants (Judokas) :

- Shin (Esprit) : Ce critère fait référence à l'état d'esprit du pratiquant, à sa valeur morale, ou spirituelle, selon son avancement (principe du Do). Le développement de l'esprit relie l'homme au ciel et procure un sens et une valeur à la pratique du Judo

- Gi (Technique) : Ce critère représente l'aspect pratique du judo : capacité technique, issue d'un travail rigoureux autant que régulier. L'apprentissage et les acquisitions techniques représentent la part de l'homme sur le terrain de la vie.

- Tai (le corps) : Critère physique, le corps se transforme par une pratique régulière et harmonieuse du Judo. Il représente le lien à la terre et le support de toute pratique.